Comme la suite logique des lettres de l’alphabet, les générations se succèdent suivant une logique technologique. Ainsi, la génération Z fait-elle suite à la génération Y. Bien que toutes deux soient nées avec l’émergence du web, elles présentent un énorme point de différence. En effet, la dernière se définit par son comportement passif vis-à-vis du web tandis que la Z, elle semble être un artisan des différents composants de la toile. Ils interagissent, créent du contenu, influencent. Les enfants de cette génération ne se contentent pas de s’imprégner de ce que leur donne internet, ils contribuent à ce que cet outil est aujourd’hui. Qui sont-ils ces individus si jeunes et pourtant aptes à des choses que l’on n’imaginait pas possibles des décennies plus tôt ? De quelle nature exactement sont leurs activités sur le web ?
Z : qui sont-ils ?
Situés dans la tranche d’âge comprise entre 15 et 25 ans, les jeunes qui composent la génération dite Z ont grandi avec internet. Aussi, cet outil n’a, en quelque sorte, aucun secret pour eux. En ce sens que, si la génération Y jouissait passivement de la technologie mise à sa disposition, la Z elle s’en sert pour créer. Une dynamique que l’on n’avait jamais vue auparavant émane alors de ces êtres étranges, enfants des années 90. Tout ce qui faisait la génération précédente, et qui pourtant, nous ahurissait au plus haut point, est aujourd’hui poussé à son paroxysme. Y était connue pour sa grande connectivité, son nomadisme, son sens critique et son insoumission à la hiérarchie. Z va plus loin. L’enfant prodige est par la même occasion un esprit réfractaire. En effet, les Z carburent aux réseaux sociaux et aux jeux en ligne. Ils ont, en quelque sorte, troqué le réel avec le monde virtuel qu’ils se sont créé à l’aide d’internet. Pas étonnant que ces enfants, déconnectés du vrai, soient non seulement révérencieux mais d’un narcissisme sans nom. A cause de ses écarts de comportement, le sujet défraie la chronique et fait aujourd’hui l’objet de l’attention de tout le monde. Psychologues, leaders de grandes marques etc., tentent tant bien que mal de comprendre la Z. Car avec son esprit de rébellion, cette génération s’apprête également à révolutionner le monde du travail.
Internet : l’arme de prédilection de la Z
Comme cité plus haut, la génération Z a asservi internet, si ce n’est le contraire. Ce dont on est sûr, c’est que les individus en question manient l’outil à la perfection au point qu’ils savent en tirer tous les profits. Ainsi, si la génération X aspirait au fonctionnariat et à la stabilité d’un travail en grandes entreprises, Z elle aspire à des métiers plus libéraux. Ainsi, internet devient un outil d’entreprenariat pour la jeunesse actuelle. D’ailleurs c’est dans cet esprit que les start-up connaissent leur actuelle expansion. Plutôt que d’intégrer une structure, ils préfèrent monter leur propre affaire en lançant par exemple leur blog. L’instantanéité et la culture de l’adoption immédiate des nouvelles technologies- d’autres aspects qui caractérisent la Z – ainsi que cette soif intarissable d’indépendance peuvent être un atout non négligeable dans un monde où le travail se fait rare.
Comprendre la Z implique de comprendre son interaction avec de développement technologique et notamment internet. Si sur certains points, ladite génération inquiète par son renfermement sur soi, son consumérisme prononcé et son insatiabilité, elle présente des atouts qui pourraient être la clé au chômage extrême et aux autres aspects de la décadence sociétale. Mais jusqu’où peut-on tolérer l’arrogance et l’extrême détachement de ces enfants d’internet ?